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Actualité scientifique

Traitement de l’obésité : le liraglutide, analogue du GLP-1

24 juillet 2021

Le liraglutide, analogue du GLP-1, connu des longue date dans le traitement du diabète de type 2, vient d’être autorisé en France à la dose de 3 mg/24h par voie sous-cutanée, avec pour indication l’obésité ou l’excès pondéral avec co-morbidités, en association aux modifications en profondeur des habitudes de vie, contrôle de l’alimentation et activité physique, et prise en charge psychologique. Un ensemble d’études réalisées avec le liraglutide indique avec un recul maximal de 3 ans une nette efficacité contre placebo, en termes de perte de poids en valeur absolue (perte de 6,5 à 8,4 kg selon les études et la durée de traitement), d’amélioration métabolique (prévention du diabète de type 2, traitement des apnées du sommeil et correction des anomalies biologiques et histologiques de la stéatohépatite non alcoolique). Les effets préventifs cardiovasculaires du liraglutide avaient été préalablement démontrés par l’étude LEADER dans le diabète de type 2. Si les effets secondaires gastro-intestinaux (nausées, diarrhée, constipation, vomissements) sont fréquents en début de traitement (67% en moyenne de 7 études vs. 43% dans les groupes placebo,  ils sont légers à modérés dans la majorité des cas et transitoire dans plus de 90% des cas. Les effets secondaires graves (lithiase vésiculaire compliquée ou non (1,6% vs. 0,56%), voire pancréatite aiguë (0,30% vs. 0,07%) sont en revanche exceptionnels. Un arrêt de traitement imputable aux effets secondaires est rapporté en moyenne chez 10,5% des patients des groupes traités par liraglutide (vs. 4,5% dans les groupes placebo).

Le liraglutide, en dépit de ces effets secondaires, constitue un appoint intéressant aux modifications des habitudes de vie, contrôle de l’alimentation et activité physique qui restent indispensables.

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Hématologie

Les CAR-T cells font la course dans le Myélome Multiple

8 juillet 2021

Le Myélome Multiple (MM) reste incurable à ce jour. Pourtant, il s’agit d’une des pathologies hématologiques ayant connu le plus de développement de nouvelles molécules sur les dernières années. Aujourd’hui les patients bénéficient de multiples lignes de traitement combinant plusieurs classes thérapeutiques parmi les IMIDS (thalidomide, lenalidomide, pomalidomide), les inhibiteurs du protéasome (bortezomib, carfilzomib, ixasomib) et anticorps monoclonaux (daratumumab): Les combinaisons thérapeutiques sont particulièrement efficaces puisqu’elles permettent dans certains cas l’obtention d’une maladie résiduelle moléculaire indétectable (MRD). La rechute après l’épuisement de ces classes thérapeutiques (MM triple réfractaires) reste un challenge d’autant plus important.

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Hématologie

Syndrome des anticorps anti-phospholipides et anticoagulants oraux directs : données récentes.

5 juillet 2021

Par le Dr Maxime DELRUE Service d’Hématologie biologique, CHU Lariboisière, AP-HP.Nord, Paris Service de Médecine vasculaire, GH Paris Saint-Joseph, Paris EA 3518 IUH, Hôpital Saint Louis, Paris   Article : Dufrost V, Wahl D, Zuily S. Direct oral anticoagulants in antiphospholipid

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Dermatologie

Infliximab à plus forte dose et plus grande fréquence : un nouveau paradigme thérapeutique pour l’hidrosadénite suppurée ?

30 mars 2021

L’Infliximab (IFX) est prouvé efficace (bien que seul l’adalimumab ait l’AMM en France) dans l’hidrosadénite suppurée (HS) ou maladie de Verneuil. La posologie optimale nécessaire n’est pas celle du psoriasis (5 mg/kg) et il semble falloir une fréquence d’administration plus importante pour obtenir une bonne réponse clinique. Le but de cette étude était d’évaluer l’efficacité de IFX à 7.5mg et à 10 mg/kg en entretien toutes les 4 semaines.

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Actualité scientifique

Les inhibiteurs de Flt3 en traitement de maintien post-allogreffe diminuent la rechute et améliorent la survie

21 février 2021

Les leucémies aigues myeloïdes (LAM) sont classées selon leurs caractéristiques morphologiques, cytogénétiques et moléculaires permettant de définir leur pronostic et leur prise en charge thérapeutique. La duplication du récepteur FMS-like tyrosine kinase 3 (Flt3-ITD) concerne 25% des LAM à cytogénétique normale et représente l’anomalie moléculaire constamment associée à un pronostic péjoratif faisant proposer l’allogreffe à tous les patients ayant pu obtenir la rémission complète (RC) 1.

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Actualité scientifique

Traitement d’un évènement thromboembolique veineux par anticoagulant oral direct chez les patients atteints de thrombophilie héréditaire : est-ce possible ?

21 février 2021

L’efficacité et la sécurité des anticoagulants oraux directs (AOD) pour le traitement d’un évènement thromboembolique veineux (ETEV) sont maintenant bien établies. Néanmoins, les patients atteints de thrombophilie constitutionnelle étaient peu représentés dans les essais contrôlés randomisés.
L’objectif de ce travail était d’évaluer l’efficacité et la sécurité des AOD versus héparine/antagoniste de la vitamine K (AVK) pour le traitement d’un ETEV chez les patients présentant une thrombophilie constitutionnelle.

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Actualité scientifique

NeuroQ : une échelle pour montrer l’effet de l’apprentissage par jeu de rôle sur la phobie de la neurologie chez les étudiants en médecine.

21 février 2021

La France est très en retard sur la pédagogie en général et dans le domaine de la santé en particulier. Cet aspect est rarement pris au sérieux. Beaucoup d’enseignants en médecine considèrent encore la pédagogie comme une compétence innée et que l’apprentissage ne doit reposer que sur le compagnonnage, comme ils l’ont vécu. Cette perception est totalement différente dans les pays anglo-saxons et les choses commencent aussi à changer ici.

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Actualité scientifique

Quelle place des nouveaux JAK inhibiteurs dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde chez les patients en échec thérapeutique ?

21 février 2021

La polyarthrite rhumatoïde est le rhumatisme inflammatoire le plus répandu dans la population générale. L’arrivée sur le marché de thérapeutiques biologiques à activité anti-rhumatoïde (bDMARD) combinée à des stratégies de traitement agressives a permis de réduire les complications à long terme de la polyarthrite rhumatoïde (1).
L’upadacitinib est un inhibiteur oral de Janus Kinase (JAK) 1 dont l’utilisation a été validée au cours d’études mettant en évidence des taux de rémission de polyarthrite rhumatoïde avoisinant les 30%, indépendamment de la nature des traitements préalablement instaurés (2).

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Métabolisme

Avec la dapaglifozine, une nouvelle classe d’antidiabétiques oraux, les inhibiteurs du SGLT2, est disponible en France

18 décembre 2020

La dapaglifozine, destinée au traitement du diabète de type 2 (DT2), est disponible en France depuis le 1er avril 2020. Inhibiteur sélectif du co-transporteur glucose-sodium 2 (SGLT2) du tubule rénal, elle entraîne une glycosurie d’environ 70 g/24h, ce qui conduit à une réduction de l’hyperglycémie et à une perte énergétique…

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Médecine Interne

Quelle place du bélimumab dans le traitement de la néphropathie lupique ?

25 octobre 2020

Par Damien SENE (Lariboisière, France) Two-Year, Randomized, Controlled Trial of Belimumab in Lupus Nephritis Furie R, Rovin BH, Houssiau F et al. N Engl J Med 2020;383:1117-28. CONTEXTE Le bélimumab est un anticorps monoclonal dirigé contre BAFF/BLyS, qui est un

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